Même avant mon arrivée en Belgique, je réalisais déjà que le football haïtien nécessitait quelques changements. Mais après mon voyage en Belgique, je savais mieux où ces changements devaient être apportés et ce qu’ils incluaient. Ma plus grande révélation a été celle de l’éducation au football pour les jeunes. La Belgique s’intéresse beaucoup aux jeunes entraîneurs, au personnel et à leurs installations sportives. De cette façon, ils incluent également les parents et les fans. En Belgique, le football chez les jeunes est beaucoup plus impliqué, ce qui permet aux enfants de s’adapter au vrai jeu dès leur plus jeune âge. En Haïti, l’éducation des jeunes dans le football est plutôt considérée comme non pertinente. Quelque chose pour occuper les jeunes enfants. Je pense que si cela change, Haïti pourra participer à un niveau supérieur, au sein de la communauté du football.
Avant mon arrivée en Belgique, je connaissais peu le pays. Heureusement, le PDG de FUSA m’a déjà fourni des informations sur le pays ( Paul Moïse ). La plus grande surprise a été la mentalité des habitants belges. Ils sont plus réservés. En Belgique, il semblait qu’ils n’étaient pas courant d’entamer une conversation avec des personnes que vous ne connaissez pas. Les gens sont plus introvertis qu’en Haïti et ils aiment être livrés à eux-mêmes. Au début, c’était difficile pour moi de m’adapter; surtout parce que j’étais déjà à des kilomètres de chez moi. Une autre chose qui m’a surpris, c’est que beaucoup de gens ne connaissaient pas Haïti. Si je parlais de mon pays, la plupart des gens me regardaient étrangement ou commençaient à parler de Tahiti.
Comment était-ce de vivre dans un club de football professionnel? Y a-t-il beaucoup de différences avec Haïti?
Décrit ton expérience avec FUSA? Comment s’est passée la coopération? Quels étaient les arrangements?